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Les menhirs de Mesdoun


Commune de Porspoder


Classés Monuments historiques le 27 décembre 1923





GPS du stationnement : 48°29'04 N   4°45'00 W


Attention, ne pas pénétrer dans la parcelle s'il y a du bétail ou si elle est cultivée.









Accès :   Ce site se trouve à la limite entre les communes de Porspoder et de Lanildut. A partir de Lanildut, sur la route de Porspoder, tournez à droite au hameau du Pontic, puis encore à droite juste après le château d'eau. Un kilomètre plus loin on aperçoit sur la droite les deux pierres et le panneau ci-dessus. Situées toutes deux dans des parcelles cultivées, leur accès n'est possible qu'après la récolte. Toutefois le chemin bordant le champ permet de les apercevoir dans de bonnes conditions.

Le menhir occidental :





   Le menhir n°1, le plus à l'ouest et le plus proche de la route, mesure 4,12 m de hauteur pour 1,48 m de largeur et une épaisseur de près de 1 m à la base. La pierre, taillée dans du granite porphyroïde de l'Aber Ildut, a été soigneusement bouchardée sur toute sa face Sud. Elle est brisée à son sommet.

Le menhir oriental :




   Le menhir n°2, situé à 60 m environ à l'Est du précédent, mesure 3,80 m de hauteur. Plus petit et plus trapu, sa largeur atteint 2,24 m à la base et son épaisseur 1 m. Il est aussi moins régulier que le premier et présente une cassure à son sommet ainsi qu'une inclusion dans le granite porphyroïde qui est à l'origine d'une fissure naturelle en forme de X sur l'une de ses faces.
On peut penser que c'est précisément la présence de ce défaut dans la pierre qui a déterminé son choix par les hommes du néolithique. Et dans ce cas, une comparaison avec les gravures de « haches emmanchées » qui ornent ailleurs certaines dalles pourrait être utile à la recherche de leur signification.



   Les deux menhirs de Mesdoun ont marqué les esprits des habitants au point qu'une légende raconte qu'ils ont constitué les javelots d'un combat mémorable entre le diable et Saint Ourzal dont la chapelle n'est éloignée que d'un kilomètre. Bien entendu, le menhir le plus régulier était l'arme du saint tandis que le diable, lui, lançait le second, plus fruste et plus massif. Les deux javelots de pierre se seraient ensuite figés à jamais dans le sol.
    Une autre légende prétend que ces pierres aient été rapportées par des « bonnes femmes » - des fées - dans leurs grands tabliers...



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